Introduction à la communication interpersonne
Mise en situation
Communiquer, voilà un mot que l’on entend tout le temps. Mais connaissons-nous vraiment sa signification ? Un mot qui à lui seul exprime plusieurs sens et dont l’emploi dépend aussi de son utilisateur. Communiquer peut signifier parler, transférer un message ou discuter…Il revêt plusieurs significations et embrasse aussi bien la plus simple que la plus complexe.
La communication concerne les êtres humains, elle est dite interpersonnelle ou de masse. Les animaux comme nous le savons tous possèdent une forme de communication qu’elle soit interraciale ou extra- raciale. Les machines elles aussi entretiennent une forme de communication entres elles grâce aux divers moyens de télécommunications et le développement effréné des nouvelles technologies. Vous vous êtes interrogés sur la motivation derrière l’acte de communiquer ?
Communiquer, un besoin humain tout simplement !
Afin de répondre à cette question nous allons faire appel à la pyramide de Maslow. La théorie de Maslow hiérarchise les besoins de l’homme sous une forme pyramidale où l’accès au niveau supérieur dépend de la satisfaction du niveau inférieur. Les besoins sont au nombre de 5 allant du fondamental jusqu’à la réalisation de soi.
Communiquer c’est aussi des enjeux intentionnels
Communiquer cache des enjeux intentionnels. Nous pouvons les répertorier en cinq types :L’enjeu informatif : le plus simple, nous allons transmettre une information
L’enjeu identitaire : chacun de nous défend sa bonne image de soi. lors de toute situation de communication le statut des interlocuteurs s’expose. Toute tentative d’intégration de groupe ou de valorisation de la face personnelle, l’enjeu identitaire est mis en avant.
L’enjeu relationnel : les relations humaines sont entretenues grâce à certains rituels dont ceux de politesse.
L’enjeu d’influence : faire adhérer quelqu’un à son point de vue ou le pousser à changer ou à adopter un comportement.
L’enjeu territorial : il en existe deux types, l’un physique et l’autre symbolique. Quand nous gardons secrète notre vie privée nous défendons notre territoire symbolique.
Exercice :
Communiquer et le choix d’une stratégie
Dans une situation de communication, les interlocuteurs optent pour un comportement verbal et non verbal (ton, registre, vocabulaire, style). Le choix est justifié par le but visé. En d’autres termes ils adoptent une stratégie de communication pour satisfaire l’enjeu communicationnel.La stratégie de coopération : être à l’écoute de l’autre et de ses arguments en vue de trouver un consensus.
La stratégie de résistance ou d’opposition : camper sur ses positions, se fermer au dialogue. La communication est difficile.
La stratégie d’évitement : vouloir échapper au dialogue, éviter le conflit. La chaine communicationnelle est brisée.
La stratégie d’influence : tenter d’amener le partenaire de communication à adopter une opinion ou un comportement.
La situation de communication : le schéma de Shannon et Weaver
Pour rendre la compréhension du concept « communiquer » plus facile d’accès, nous allons l’approcher d’un point de vue minimaliste et pour ce nous allons avoir besoin de l’analyser en terme de situation de communication. En effet, tout contact entre deux entités (homme-homme, homme-machine, machine-machine) pourrait être analysé en tant que situation de communication, laquelle se décline en 7 composantes. D’éminents chercheurs et scientifiques ont proposé de représenter la dynamique communicationnelle sous forme de schéma. Ainsi, Shannon et Weaver ont tous deux marqué la littérature spécifique au domaine par la présentation d’un modèle qui symbolise en quelque sorte l’acte de communiquer.
Emetteur : celui qui envoie du message, il encode le message.
Récepteur : celui qui reçoit le message, il décode le message.
Canal : Le chemin emprunté par l’information, il existe 5 canaux qui correspondent aux 5 sens. A signaler que l’émetteur fait appel à l’un des canaux en fonction du récepteur. Ainsi, nous avons le canal auditif, le visuel, l’olfactif, le gustatif et le tactile.
Message : l’information transmise.
Code : des signes et symboles partagés ou pas par les deux interactants (couleurs, symboles, verbaux, para-verbaux ou non verbaux).
Le schéma de Jacobson ou les fonctions du langage
Dans une interaction, plusieurs facteurs interviennent et modèlent la communication. A chaque composante du schéma de communication correspond une fonction.Fonction référentielle : avoir un référent commun facilite la communication et fait éviter tout quiproquo ou malentendu. Quand le sujet du message est clair pour les participants à l’interaction, la communication est efficacement entretenue.
Fonction expressive : ici, il s’agit bien du rôle de l’émetteur qui formule son message et l’exprime clairement.
Fonction conative : l’effet produit chez le destinataire.
Fonction poétique : les signes du langage en action et formulant une chaine de sens.
Fonction phatique : Dans le message formulé, il y a des éléments linguistiques qui cherchent à maintenir le contact et vérifier la réceptivité du canal.
Fonction métalinguistique : préciser le sens d’un mot, utilisation de la langue pour parler de la langue. La paraphrase.
Exercices d’entrainement
Les éléments à citer lorsque l’on vous demande d’analyser une situation de communication dans une étude de cas sont les suivants :
Les obstacles à la communication
La recherche documentaire et numérique
1- Qu’est-ce que la recherche documentaire ?
La recherche documentaire permet de collecter des données informatives grâce à l’étude de documents issus de sources fiables, de documents officiels ou universitaires. Les informations récoltées seront utiles pour développer ses connaissances sur le sujet de recherche.
2- Objectifs de la recherche documentaire
Après une lecture attentive du sujet de recherche et repérage des mots importants qui constituent ses mots clés. La recherche documentaire a pour but de :renforcer les connaissances du chercheur sur son
trouver des réponses à certaines interrogations de départ .
La démarche documentaire adoptée pour préparer son travail de recherche, quel qu’il soit,s’organise essentiellement en un processus de 3 grandes étapes :Étape 1 : La préparation de la recherche qui consiste à analyser son sujet de recherche et à déterminer les types de documents permettant de fournir des informationsÉtape 2 : La recherche proprement dite qui consiste à chercher les références et à sélectionner lesÉtape 3 : Citer correctement les sources et présenter une bibliographie afin d’éviter le
3-Les différents types de ressources et de documents électroniques :
A – Les ouvrages de référence
Ils constituent le point de départ de la recherche, ce sont des outils qui permettent de comprendre et de délimiter son sujet.
Ce sont principalement des dictionnaires et des encyclopédies. Pour chaque discipline, on les retrouve en tête des rayonnages d’une bibliothèque.
a – Les dictionnaires :
Les dictionnaires aident à définir des termes, à trouver une information précise. On les consulte sous la forme papier et/ou électronique comme Les dictionnaires Larousse ou Le Robert, qui sont les plus communément utilisés.
Dans un dictionnaire papier, chaque mot est traité dans un article et les articles sont classés selon l’ordre alphabétique des mots définis.
b – Les encyclopédies :
Les encyclopédies aident à cerner les différents aspects d’une question et à avoir une vue d’ensemble du sujet. Mais aussi à trouver des idées, repérer des auteurs spécialistes de la question, repérer des références bibliographiques.
Les articles sont souvent très complets, structurés en plusieurs parties, signés par des spécialistes, complétés par des illustrations, une bibliographie et des renvois.
B- Les périodiques :
Un périodique ( journal, magazine, ou revue) est une publication continue qui suit un rythme de parution régulier comme les quotidiens, les hebdomadaires, les mensuels, les revues trimestrielles. Il regroupe sous un même titre des articles écrits par plusieurs auteurs autour d’une discipline, d’un domaine, d’un centre d’intérêt commun .
Les périodiques sont surtout utilisés lorsqu’il est question d’actualiser ou de compléter sa documentation de base, ou d’obtenir un renseignement ponctuel.
C- Les documents électroniques :Les documents électroniques, également appelés documents numériques, sont consultables à partir d’un ordinateur ou d’un smartphone.
Les sites web, et les revues électroniques sont des documents électroniques qu’on utilise, au même titre que les documents papier tels que les périodiques vus plus
a- Les sites web :Les sites web sont disponibles sur le réseau internet et sont la plupart du temps multimédia : ils associent son, image et texte.La webographie ou les sites web sont organisés en pages web reliées entre elles par des liens hypertextes. La page d’accueil présente le site et propose les premiers liens hypertextes par exemple : les sites e- commerce de vente en ligne, les sites vitrines qui présentent
Les sites officiels, les pages personnelles, les blogs (sites Internet particuliers),… sont des sites web . Leurs adresses (URL) qui signifie Uniform Resource Locator (ou, en français « localisateur uniforme de ressource »), sont facilement identifiables et se trouvent souvent mentionnées dans les journaux, revues, lors d’émissions de télévision ou de radio, dans des publicités, etc. Elles sont utiles pour accéder directement au site cherché.
REMARQUE : L’information sur le web est mouvante. Le contenu d’un site peut changer d’un moment à l’autre.
b- Les périodiques électroniques
Les périodiques en version papier existent souvent sous une « version électronique ». Certains périodiques électroniques peuvent n’exister que sous cette forme, sans jamais avoir été édités sur support papier.
1- La procédure de recherche
Faire une recherche simple, c’est-à-dire soumettre un ou plusieurs mots-clés dans un champ de saisie, et le moteur de recherche cherchera les pages contenant le ou les mots-clés.
2- Les moteurs de recherche
Les moteurs de recherche, tels que Google, Yahoo, Bing et Ask.com fonctionnent à partir de bases de données qui emmagasinent l’information transmise par des logiciels explorant le Web et ses innombrables pages. Il n’y a aucune intervention humaine dans ce processus.Grâce aux moteurs de recherche, l’utilisateur peut effectuer des recherches à l’aide des mots-clés. Le moteur cherche dans sa base de données les occurrences correspondant à la requête, quel que soit le type de document ou la nature du site,et présente les résultats par ordre
Plus le moteur de recherche recense de liens vers une page donnée, plus celle-ci est considérée comme pertinente. Il faut noter que les moteurs effectuent leurs recherches à travers toutes les pages qu’ils ont explorées.
Les résultats de recherche pour une requête peuvent varier d’un jour à l’autre et d’un moteur de recherche à l’autre.
Travail à faire :
Après avoir choisi un sujet de recherche, chaque groupe de quatre étudiants devra rendre le résultat de sa recherche et faire le compte rendu des étapes de sa recherche documentaire et numérique.
(Maximum trois pages).
Recherche-intelligente-sur-internet